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littérature

Betül Sefika: Cultures

Par Betül Sefika, traduit par Noëlle Michel
8 juillet 2021 1 min. temps de lecture Jeunes voix sur l’esclavage

18 jeunes écrivains de Flandre et des Pays-Bas donnent la parole à un objet de l’exposition Slavernij (Esclavage) du Rijksmuseum à Amsterdam. Pour son poème visuel, Betül Sefika s’est inspirée d’une tige de riz de la variété Ma Sapi, qui descend directement des graines de riz transportées clandestinement d’Afrique au Suriname par la femme esclave Sapali.

Betul SAPALI c Marlies Lageweg 1500px Tige de riz Ma Sape/ Sapali, XXIe siècle. Cette variété de riz est issue de graines de riz qui sont probablement arrivées au Suriname via un bateau d'esclaves en provenance d'Afrique. Sapali a tressé la tige de riz dans ses cheveux lorsqu'elle s'est échappée d'une plantation.
© Tinde van Andel, Naturalis Biodiversity Center, Leiden. Photo: Marlies Lageweg

Cultures

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Ce texte a été écrit dans le cadre d’un projet de résidence de la maison néerlando-flamande deBuren en collaboration avec la fondation Biermans-Lapôtre.
Betul Sefika klein

Betül Sefika

Artiste visuelle, designer graphique et écrivaine. Dans son travail, elle joue régulièrement avec le caractère propre à son médium et cherche à créer une intimité avec les spectateurs en travaillant à petite échelle et en créant des écarts. Elle a exposé à l'OFGallery et à Het Bos, a participé à la Verwonderkamer (Cabinet des curiosités, une collaboration entre des auteurs de la Flandre et de la Frise) et son travail a été publié dans DW B et dans le magazine TIM, pour lequel elle écrit et illustre un horoscope.

Photo © Marianne Hommersom

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