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Ce que vous pouvez lire dans le numéro de «Septentrion» qui a pour thème la mer du Nord

24 octobre 2024 6 min. temps de lecture

Difficile d’aborder les Plats Pays sans passer par la mer du Nord. Depuis longtemps espace géostratégique d’échanges commerciaux, elle est aujourd’hui l’une des mers les plus fréquentées du monde. Source de prospérité, guérison et créativité, mais aussi semeuse de mort et vieille dame fatiguée, la mer du Nord revêt plus d’un visage. Découvrez ses multiples facettes dans le dossier Avec la mer du Nord de Septentrion

Septentrion explore la mer du Nord. Le long du littoral, du nord de la France jusqu’aux Pays-Bas en passant évidemment par la Belgique, la revue n’hésite pas non plus à se mouiller en plongeant à la découverte des fonds marins.

Une force d’attraction

Voir la mer pour la première fois est pour plusieurs une expérience marquante. L’écrivain néerlandais Mathijs Deen, qui a consacré plusieurs ouvrages à la mer, plonge dans ses souvenirs et narre pour nous une rencontre qu’il attendait depuis longtemps : son premier regard posé sur la mer.

Rechercher le réconfort dans l’air salin est une habitude de longue date particulièrement populaire auprès des femmes. Il y a deux siècles, elles étaient nombreuses à prendre le chemin de la côte pour y trouver la quiétude. Mais les bains d’eau salée, loin d’atténuer l’impétuosité féminine, en seraient-ils plutôt la célébration? C’est l’hypothèse qu’explore Sofie Vandamme dans son analyse de plusieurs textes, littéraires et autres.

Les écumeurs de plages savent aussi quelque chose du pouvoir d’attraction de la mer. Celui-ci ne vient pas tant, pour eux, de l’air salin que des trouvailles que la mer laisse dans son sillage. Hendrik Tratsaert a rencontré deux écumeurs de plages modernes qui, mieux que quiconque, connaissent l’état de santé de la mer et la société qui l’entoure.

Des trésors, mais pour encore combien de temps ?

Tandis que les écumeurs de plages arpentent la grève, des archéologues descendent vers les fonds marins à la recherche des trésors qu’ils recèlent: câbles, pipelines, épaves, mais aussi traces de contrées disparues. Avec Sven Van Haelst, Tine Missiaen et Steven Dauwe, nous faisons un voyage dans le temps au Doggerland, Testerep et Paardenmarkt.

Au fait, à qui appartient la mer du Nord? Qui peut exploiter ses ressources? Qui veille au bon ordre des activités qui prennent place sur cette surface de 575 000 kilomètres carrés? Qui s’assure que les droits de la mer sont respectés? Lieven Desmet donne réponses à ces questions

Il est clair que l’activité économique et touristique en mer du Nord a des conséquences néfastes. Surpêche, acidification, pollution, perte de biodiversité, … la mer du Nord souffre. Mais l’optimiste reste de mise pour Jan Mees, directeur du VLIZ (Vlaams Instituut voor de Zee – Institut flamand de la mer), et Eline van Onselen de la Stichting De Noordzee (Fondation néerlandaise pour la mer du Nord), car des solutions existent. Tomas Vaneste les a rencontrés.

Un visage menaçant

Source de plaisir, de détente et de prospérité économique, la mer peut aussi se montrer dangereuse, même meurtrière. Au cours des siècles, de graves inondations ont submergé les côtes de la mer du Nord, faisant de nombreuses victimes. Lotte Jensen se demande pourquoi certaines catastrophes sont tombées dans l’oubli alors que d’autres font l’objet de commémorations.

A priori, les marines célébrant les grands héros des mers néerlandais ont peu à voir avec la mort. Pourtant, nous dit Cécile Bosman, l’ombre de la colonisation plane sur ces tableaux qui ont façonné l’image des Pays-Bas en tant que nation maritime.

Lorsqu’il est question de nation, Jean Bart nous glisse entre les doigts, comme un poisson. Le fameux corsaire était l’enfant d’une époque et d’un espace aux frontières mouvantes. Alban van der Straten fait le portrait de ce personnage aux multiples visages.

Que la mer du Nord soit devenue la sépulture de plusieurs personnes est un fait tragiquement incontestable. La politique migratoire sévère du Royaume-Uni fait de la mer du Nord une voie de passage particulièrement dangereuse pour celles et ceux qui cherchent un avenir meilleur outre-Manche. Or, il n’en a pas toujours été ainsi, nous rappelle Torsten Feys. Et la Belgique a joué un rôle dans le durcissement des politiques d’immigration du Royaume-Uni. Retour historique sur une question brûlante d’actualité.

Un seul littoral

Frontière houleuse pour certains, la mer du Nord est un trait d’union pour d’autres. Du nord de la France jusqu’aux Pays-Bas en passant par la Belgique, un seul littoral, mais celui-ci est loin de présenter un seul et même visage. Zones naturelles et zones bâties alternent, et cela de façon bien distincte entre les trois pays. Jeroen Cornilly s’attache à ces différences et à leurs causes.

Une seule côte, une seule langue? Ce n’est bien sûr pas le cas, mais jadis l’ingvaeonique -cette langue qui a donné naissance au frison et à l’anglais- était parlé des Pays-Bas à la Flandre. Mathilde Jansen en retrace l’histoire et nous en montre les traces qui persistent dans le vocabulaire néerlandais, dans les sons de certains dialectes et dans des noms de lieux, dont ceux de certaines communes du nord de la France.

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Comptes rendus et autres «actualités»

Hors dossier, ce numéro de Septentrion présente plusieurs comptes rendus (entre autres des romans de Tobi Lakmaker, Jaap Robben et Lieve Joris) et des actualités des Plats Pays.

Autrefois réservées aux personnes sourdes et malentendantes et à leurs proches, la langue des signes sort de plus en plus de la communauté Sourde. De l’église à la garderie jusqu’aux chorégraphies de la chanteuse néerlandaise Eefje de Visser, Ulrika Klomp nous fait découvre les nombreuses applications de la communication par gestes.

Fromage, de tulipes et de maisons bordant des canaux sont des images fortement attachées aux Pays-Bas, tout comme la jeune fille de Volendam et la faïence de Delft. La popularité de ces deux dernières doit beaucoup à un exilé français, un certain Henry Havard.  Ronald Nijboer nous fait découvrir celui qui a laissé son empreinte sur l’image des Pays-Bas telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Cinéaste, musicien, auteur, designer: l’artiste Baloji se plaît à transcender les catégories. Son souhait le plus cher? Envoûter le public. Il joue sans cesse les équilibristes, évoluant, tel un funambule, sur la fine corde séparant des cultures que tout oppose. Gunter Van Assche nous présente l’artiste belgo-congolais à qui l’étiquette de «chaman postmoderne» pourrait correspondre.

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La rédaction

les plats pays: miroir de la culture en Flandre et aux Pays-Bas

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