Le Covid-19 nous prohibe peut-être l’accès au musée, mais ce virus ne nous empêchera pas d’accéder à l’art. En effet, de nombreux musées des Plats Pays offrent des visites interactives, afin que vous puissiez accéder à leur collection riche et diverse pendant cette période difficile. Aujourd’hui, la rédaction vous propose un coup de projecteur sur le MAS à Anvers.
Le MAS (Museum aan de stroom, ou le «musée au bord du fleuve») a ouvert ses portes en 2011 dans la ville portuaire d’Anvers. Le MAS vous fait découvrir des histoires anciennes et contemporaines portant sur Anvers, son port et ses liens ancestraux avec le reste du monde. La collection du MAS est non seulement le reflet de l’histoire, de l’art et de la culture de la ville et du port d’Anvers, mais aussi du commerce international, du transport maritime, en passant par l’art, la culture et l’histoire européennes, africaines, américaines, asiatiques et océaniennes.
Le MAS a mis en ligne l’intégralité de sa collection, classée par thème et par continent, ainsi que des œuvres inédites conservées dans des dépôts non accessibles au public. Vous retrouverez la collection sur ce site.
Vous pouvez également découvrir ici une exposition en ligne présentée par le MAS en anglais, intitulée Beauty to Dust: the Decomposition of a Beautiful Princess (De la beauté à la poussière: La décomposition d’une belle princesse). Les neuf «méditations», réalisées par Morishige Kinugasa en 1670 environ, présentent une belle princesse, suivie de la décomposition de son cadavre. Il s’agit d’une réflexion sur l’impureté du corps humain. Chaque tableau est accompagné d’un poème calligraphié en chinois classique. Cette série de gravures est issue de l’héritage du poète anversois Max Elskamp (1862-1931). La septième estampe est malheureusement manquante.