«Le dessin m’a sauvée»
Deux
années de suite, en 2017 et 2018, Fatinha Ramos a reçu un Global
Illustration Award à
la Foire du livre de Francfort. Elle a exposé dans le monde entier,
illustré un livre pour enfants pour le MoMA à New York, et ses
œuvres sont actuellement exhibées à l’hôtel de ville d’Anvers.
Portrait d’une artiste belgo-portugaise dont les personnages ont
toujours les cheveux au ven
Fatinha
Ramos vit depuis près de vingt ans en Belgique, mais elle a grandi
dans la petite ville côtière d’Aveiro, où le vent souffle sans
cesse et dont les couleurs des maisons et l’air bleu des mers du
sud reviennent systématiquement dans ses œuvres.
Elle
a passé sa jeunesse sur cette côte portugaise, mais aussi dans des
hôpitaux. À partir de l’âge de quatorze ans, une maladie des os
l’a conduite dans des lits d’hôpitaux avec la régularité d’une
horloge. Enfant, elle a toujours dessiné, et durant ces longues
heures passées à l’hôpital, le dessin lui est devenu
indispensable. «Le dessin m’a sauvée»,
assure-t-elle. «Je dessinais des nouveaux mondes, des mondes qui me
rendaient heureuse.»