Arts
L’humanisme curatif d’«Amenra»
Des concerts envoûtants qui affichent complet en un claquement de doigts et un univers visuel distinctif porté par un réseau mondial de fans inconditionnels: voilà ce qu’offre Amenra depuis vingt ans, par ses propres moyens et sans concessions. Portrait d’un groupe metal de Flandre-Occidentale qui transcende le genre et qui, où qu’il passe, panse des blessures béantes.
La vie change quand on perd un être cher. Colin H. Van Eeckhout, le leader d’Amenra, le sait mieux que quiconque. À la mort de son père, quand il n’avait que vingt ans, il a canalisé tous ses sentiments d’impuissance et de colère dans la musique. Initialement, sur la scène hardcore de Flandre-Occidentale, puis, à partir de 1999, au sein d’Amenra. Aujourd’hui encore, c’est dans ce collectif qu’il crie et chante ses douleurs existentielles. Derrière lui, quatre autres âmes brutes, quatre écorchés dressent un mur sonore à coups de guitare stridente et de rafales de batterie.
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