L'Église en Flandre
(A.R. Van de Walle) Septentrion - 1983, nº 1, pp. 58-61
D'une manière générale on peut dire que de plus en plus de gens ne professent plus le catholicisme de manière active mais passive. L'Église elle-même ne joue plus de rôle direct sur le plan politique, les organisations et institutions ne se réclament plus d'une identité chrétienne spécifique. Et pourtant on n'a pas vu naître un large front de divers courants idéologiques, l'évolution s'étant limitée à la protection de minorités idéologiques. Bien que le nombre des croyants actifs baisse, le nombre des laïcs qui participent activement à la vie de foi augmente. Les plus actifs d'entre eux recherchent un christianisme engagé et conscient du social. Cela n'empêche pas la population ecclésiale de Flandre de rester conservatrice et bourgeoise. Les deux groupes ne se polarisent pourtant pas l'un en face de l'autre parce que le Flamand recherche plutôt le compromis que le conflit. L'Église des Pays-Bas a un tout autre caractère: la loyauté y est moins essentielle, on y accorde plus d'importance à l'authenticité.
Poursuivre la lecture de cet article?
Cet article est payant. Achetez l’article, ou souscrivez un abonnement donnant accès à tous les articles repris dans les plats pays.
Postez un commentaire
Se connecter