Retour en sons et en images sur la soirée littéraire «Labo BXL»
Dans le cadre du dossier «Labo BXL» paru dans Septentrion no°5 (2022), nous avons organisé le 22 septembre 2022 une soirée littéraire à la librairie Librebook à Bruxelles. Animée par le journaliste Lode Delputte, la soirée a rassemblé les auteurs Ubah Cristina Ali Farah et Tijl Nuyts ainsi que le comédien Bernard Breuse du collectif théâtral Transquinquennal. Retrouvez ici les moments forts de la soirée, en sons et en images.
Bernard Breuse, comédien membre du collectif de théâtre bruxellois Transquinquennal, a entraîné le public dans une déambulation bilingue à travers les rues de Bruxelles avec le texte Bruxelles, c’est une promenade, Brussel, t’ is een wandeling.
Le poète flamand Tijl Nuyts a lu un extrait de son texte «Descendu au hasard au cœur d’une tache aveugle: Bruxelles, intarissable source d’inspiration», rédigé à la demande de la rédaction pour le dossier «Labo BXL». Il y raconte son expérience de Bruxelles, ville que le laissait jadis indifférent, mais qui, depuis qu’il s’y est établi, le fascine.
Sa fascination pour Bruxelles en tant que «ville empilée, un espace plein de trous où les quartiers disparus et les bâtiments démolis planent comme des présences spectrales entre les grues et au-dessus des puits de construction», s’est d’ailleurs traduite en un recueil de poésie. Vervoersbewijzen (Titres de transport) a paru en 2021 aux éditions Wereldbibliotheek.
Nuyts a lu quelques poèmes de ce recueil, en version originale néerlandaise et dans la traduction française de Daniel Cunin.
L’écrivaine italo-somalienne Ubah Cristina Ali Farah a troqué Rome pour Bruxelles il y a dix ans. Dans son texte «La ville qui ne demande rien: Bruxelles, quatrième arrêt» écrit pour le dossier «Labo BXL», elle relate son coup de foudre pour Bruxelles, ville où elle se sent libre.
Son fils Dawoed en a lu un extrait.
Dawoed a aussi lu un passage de «L’Allée du Kaai» qu’Ubah Cristina Ali Farah a écrit en 2021 pour le projet Panorama Ring Ring présenté par Passa Porta, Maison des littératures et le Kaaitheater.
Ubah Cristina Ali Farah a lu dans sa langue d’écriture, l’italien, un court texte intitulé «Petite mère». Elle a parlé à cette occasion de son parcours entre la Somalie et l’Italie. Son fils Dawoed avait d’abord lu le même extrait en traduction française.
La soirée s’est terminée par une discussion et un échange avec le public, modéré par Lode Delputte.