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Sacrée Hal

Par Derek Blyth, traduit par Faculté de traduction de l’université de Mons
21 mars 2025 15 min. temps de lecture Tour de Flandre

En visitant la ville de Hal, Derek Blyth a découvert une statue divine, un artiste flamand oublié et un parcours de street art fascinant.

Ce n’est plus pareil, pensais-je en sortant du train à Hal. La vieille gare style renaissance avait disparu, remplacée par un bâtiment contemporain qui se dressait au milieu d’un carré de béton. Qu’est-il arrivé à l’ancienne gare? me suis-je demandé.

La réponse n’a pas tardé à se manifester, un train à grande vitesse, sûrement à destination de Paris ou de Londres, s’est engouffré dans un tunnel. Les passagers, eux, n’avaient aucune idée que leur voyage paisible se faisait au prix d’un magnifique bâtiment datant de la Renaissance flamande.

L’ancienne gare et son bar tapissé de panneaux de bois ont été construits en 1887, dans le but d’accueillir les milliers de pèlerins qui se rendaient à Hal pour prier dans la grande basilique Saint-Martin qui se trouve au cœur de la ville et où une miraculeuse statue noire de la Vierge Marie a été placée au XIIIe siècle.

En 1995, la gare a été détruite, ne laissant qu’un «Halle» gravé dans la pierre, désormais situé dans la billetterie. À l’époque, le bruit courait que ce bâtiment historique allait être reconstruit à un autre endroit, mais quelque chose me dit qu’à moins qu’un miracle ne se manifeste, cela n’est pas près d’arriver.

J’ai marché dans les pas des pèlerins qui étaient attirés à Hal par une statue qui avait été offerte à la ville par Mathilde de Brabant en 1267. Selon une légende locale, alors que Philippe de Clèves prenait Hal d’assaut en 1489, la Vierge aurait sauvé la ville du désastre. Quatre cent soixante-dix boulets de canon avaient été lancés sur la ville, mais la Vierge les aurait attrapés un à un, dans les pans de sa toge. Astucieux.

Ladite statue est désormais exposée dans une magnifique basilique gothique décorée de gargouilles et de sculptures et possédant de sublimes portes en bois de chêne. La particularité de cette basilique est qu’elle comporte une étrange sphère perchée au sommet d’une tour. Cette sphère a été confectionnée en 1440 par des artisans de grand talent sans utiliser le moindre clou. Symbole du monde créé par Dieu, elle surplombe la chapelle baptismale.

Alors que j’entrais dans la basilique, mon attention a été attirée par des boulets de canon empilés dans une alcôve en pierre et enfermés derrière une lourde grille en fer, tous soigneusement rassemblés par la Vierge dans sa toge. J’ai lu quelque part dans un guide que quiconque devinait le nombre de boulets de canon aurait un mariage heureux et fructueux. Bien! Compter ces boulets ne doit pas être si difficile… il y en a 32, non 33! Ou peut-être bien 32 finalement.

La Vierge Noire, qui a sauvé la ville de Hal de la destruction, est exposée au-dessus de l’autel principal. Une copie de cette statue, illuminée par des centaines de petites bougies rouges, est disposée dans une chapelle voisine dont les murs comportent des écriteaux affichant la liste des prix des bougies. Les plus petites d’entre elles coûtent 50 centimes, et les plus grandes, entre 2 et 4 euros. Juste au-dessus d’une boîte en bois, on peut lire «Hier betalen», «Payez ici».

L’église affirme que la statue de la Vierge a été noircie par la poudre à canon alors qu’elle arrêtait les boulets. Une autre explication, sûrement plus plausible, veut que la statue ait été noircie au fil du temps par toutes les bougies qui brûlent autour d’elle.

Les murs de la basilique sont tapissés de sombres peintures à l’huile illustrant les miracles attribués à la Vierge. Certaines sont si sombres, et accrochées si haut, qu’il est presque impossible d’en distinguer quoi que ce soit. Sur l’une d’elles, on peut lire «Elle sauve 13 hommes d’un naufrage en 1405», sur une autre «Elle délivre un innocent de la potence». L’un de ses derniers miracles en date remonte à 1826, lorsqu’elle a sauvé la comtesse de Villegas de la noyade, alors que sa calèche était tombée dans un canal.

Un tour plus consciencieux de la basilique m’a révélé de drôles de gravures sur bois logées dans les coins de la chapelle. Un malicieux artisan a gravé deux immenses oreilles d’âne sur la représentation d’un évêque qui refusait d’accorder des indulgences. Une autre gravure, minuscule et exécutée dans le style de Brueghel, illustre une mère flamande et son bébé emmailloté.

Parfois, les gravures prennent même un tournant assez morbide, comme ces six sculptures représentant une danse macabre dans laquelle trois hommes à cheval sont apeurés par trois cadavres. L’œuvre vous met en garde: «Vous serez bientôt à notre place, nous étions autrefois à la vôtre».

L’œuvre la plus triste est sans doute cette petite statue, pas plus grande qu’une poupée et logée dans une niche gothique, qui a été sculptée en mémoire de Joachim, l’un des fils de Louis XI, qui s’est éteint à Hal en 1459 alors qu’il n’était encore qu’un enfant.

Alors que je sortais de la basilique, un détail m’a frappé. La dernière fois que je l’avais visitée, elle était entourée de boutiques de souvenirs religieux. Il n’y en avait plus une seule à l’horizon. Restait seulement une bâtisse vide pourvue de l’écriteau «Articles religieux» au-dessus de la porte, ainsi qu’une autre boutique à la façade de style art nouveau dont l’intérieur avait été dépouillé de toutes ses statues de saints et autres crucifix.

Autrefois, le pèlerinage annuel de la Pentecôte était un évènement si important qu’il réunissait plus de 150 000 personnes dans la ville de Hal. Le transport était assuré par des trains spécialement dédiés aux fidèles. Aujourd’hui, Hal n’est plus une destination aussi prisée que par le passé, et le Collège Jésuite où les pèlerins étaient ordinairement accueillis, abrite désormais l’Académie des Beaux-Arts locale.

De nombreux catholiques se rendent encore à Hal, en particulier en mai, lorsque la ville accueille des milliers de pèlerins, dont certains ont marché plus de 100 kilomètres. C’est d’ailleurs ce qui permet à l’itinéraire de pèlerinage, qui traverse la ville sur 5 kilomètres, de subsister. Marqués d’un panneau hexagonal, les De Weg-Om marquent les chemins et allées que les fidèles parcourent lors de leur procession annuelle.

Seul pèlerin en ce matin glacial du mois de janvier, j’ai emprunté cette route. L’itinéraire passait des rues urbaines aux champs, et le chemin était semé de petites chapelles blanches dans lesquelles se trouvaient des statues de la Vierge, toutes différentes, logées dans des niches.

Dès mon retour en ville, je me mis en quête d’un café. Le quartier de la basilique compte plusieurs endroits attrayants, dont le bar Falco coffee & cycling et la librairie BOEK avec son petit coin café et ses fauteuils confortables. Mais j’ai finalement jeté mon dévolu sur le Mokkadis, un café qui a la particularité de torréfier son propre arabica. C’est un endroit convivial, agrémenté de charpentes en chêne, d’un sol de pierre et de vitraux.

La pile de brochures touristiques que j’avais amassée m’a permis de faire le plein d’inspiration pour tout un tas de promenades à pied et à vélo. En tout cas, assez pour m’occuper quelques jours. Premier arrêt, la maison de Louis Thevenet, un artiste né à Bruges en 1874 et qui s’est installé à Hal en 1916.

Les peintures de Thevenet regorgent d’objets du quotidien: un chapeau de plage, une commode dont l’un des tiroirs est ouvert, un piano ou encore un parapluie. Il lui arrivait parfois de peindre un être humain: une petite fille assise sur une marche, une femme se contemplant dans un miroir. Des scènes de bonheur quotidien.

Le peintre vivait dans l’allée Sollembeemd qui se trouve non loin de la basilique (la maison a été rasée aux alentours des années 1970). Il a habité ensuite au numéro 58 de la Hendrik Consciencestraat, où il a résidé jusqu’à sa mort en 1930. La demeure est d’ailleurs ornée d’une plaque en bronze (presque trop haute pour être remarquée). Ses peintures, presque oubliées, sont disséminées dans des musées à travers la Belgique ou dans des collections privées.

Mais la roue a tourné en 2024, alors que la ville de Hal a organisé une exposition en l’honneur du 150e anniversaire de la naissance de Louis Thevenet. Avant son ouverture, il a fallu localiser les peintures bien cachées dans des collections privées.

Louis Thevenet n’est pas le seul artiste hallois. Début avril 2025, à l’occasion des 800 ans de la ville de Hal, s’ouvre l’exposition «Van Akarova tot Thevenet. Halle in de kunsten» (D’Akarova à Thevenet. Hal dans les arts) qui rassemble plus d’une centaine d’œuvres mettant la ville à l’honneur.

Notre arrêt suivant est la villa Servais. Celle-ci se trouve sur une colline dominant la vieille ville. C’est une villa néoclassique ornée de symboles en relief et dont les murs sont jaune pâle. Cette villa semble tout droit venir d’Italie. Elle a été construite en 1847 par Jean-Pierre Cluysenaar, architecte des galeries Saint-Hubert à Bruxelles, pour le violoncelliste et compositeur François Servais. Une statue du XIXe siècle à l’effigie de Servais a été érigée sur la Grand-Place en son honneur. François Servais, l’un des plus célèbres virtuoses du violoncelle de l’époque, a parcouru l’Europe. Il se reposait et accueillait ses nombreux amis et élèves artistes dans sa villa de Hal. C’est dans cette villa, dans sa propre salle de concert, qu’il composait.

La villa a été abandonnée dans les années 1980. Elle aurait pu tomber à jamais dans l’oubli, mais en 2016, Maud Leschevin et Geert De Poorter, deux amateurs d’art originaires de la ville, ont élaboré un plan audacieux. Ils ont acheté la villa en ruine et l’ont passionnément restaurée petit à petit, et ce, pendant cinq ans. La villa a rouvert ses portes en 2022 en tant que maison d’hôtes pittoresque et salle de concert. Elle compte huit chambres d’hôtes décorées dans un style d’époque, ainsi qu’un élégant salon de thé et une salle de concert.

C’est un magnifique lieu de séjour, dont chaque détail a été soigneusement pris en compte: le mobilier d’époque, le linge de lit, les parfums, même les tasses de thé sont fabriquées à la main par le céramiste belge Kim Verbeek. Je n’ai pas pu y séjourner, mais j’espère y retourner un jour, juste pour passer une nuit dans ce cadre idyllique.

Je suis retourné à la basilique. Après avoir traversé le canal, je suis allé à l’Albertpark, modeste parc municipal qui nous en apprend plus sur l’histoire de la Belgique. Là, un mémorial du roi Albert Ier se dresse sur un faux rocher. Ce mémorial représente la montagne de laquelle il est tombé, trouvant ainsi la mort en 1934. Et qu’est-ce qu’il y a dans le coin? Il s’agit d’un buste en bronze du roi Léopold II. Celui-ci y a été placé en 1953, à une époque où le roi jouissait encore d’une bonne réputation (du moins en Belgique) pour avoir apporté civilisation et prospérité au Congo.

Le groupe Decolonise Halle a créé un sentier de randonnée de 2,5 km à travers la ville: Langs koloniale sporen (Traces du passé colonial). Le livret gratuit, qui est disponible à l’office du tourisme, vous emmène vers des lieux ayant un lien avec l’histoire coloniale belge, y compris les noms de rues qui glorifient des habitants de Hal ayant joué un rôle au Congo.

C’est tout pour le passé historique de Hal. Aujourd’hui, la ville semble être un symbole de tolérance, avec quelques murs street art intéressants, notamment des animaux des bois peints sur des cabines électriques. Cependant, il y a une œuvre que je voulais absolument voir. Elle a été réalisée à l’intérieur de la Paterskerk, une église néogothique construite en 1902 en briques plutôt sombres. J’ai essayé d’ouvrir la porte, mais elle était fermée à clef. L’église est actuellement en restauration, mais vous pouvez trouver des images en ligne qui dévoilent les merveilleux paysages de jungle peints sur ses murs.

Plusieurs autres œuvres de street art sont à découvrir à Hal et dans les villages environnants. L’office du tourisme a créé un circuit à vélo de 28 kilomètres. Celui-ci permet de découvrir neuf œuvres, dont un lapin géant peint par Gijs Vanhee sur une tour en briques et un long mur d’art réalisé à la gare par des artistes internationaux.

L’œuvre, à couper le souffle, se trouve juste à l’extérieur de Hal, près du canal qui mène à Charleroi, où le collectif Treepack a réalisé une longue peinture murale sur une usine. L’œuvre, intitulée Het Betoverde Bos, ou La Forêt enchantée, est l’un des plus grands projets de street art en Europe. Elle illustre une fable contemporaine mettant en scène une jeune fille de Hal qui fabrique un petit oiseau à partir de déchets abandonnés le long du canal. Un garçon la rejoint et au fur et à mesure que l’eau polluée est nettoyée, divers animaux se posent le long du canal.

La Forêt enchantée fait partie d’un projet de Hal dont le but est d’améliorer le paysage de la vallée de la Senne. Les méandres de la Senne étaient autrefois bordés d’usines du XIXe siècle ornées de crénelages et de tours médiévales. Celles-ci permettaient aux propriétaires de guetter l’arrivée des péniches. La plupart des usines ont disparu, laissant une voie navigable qui ne sert que de décharge.

Cependant, la ville affirme que cela va changer. Cette dernière a lancé un plan écologique innovant appelé Zinderendezenne, ou La Senne scintillante, pour transformer la vallée en un parc fluvial vert. Ce plan commence déjà à prendre forme à Hal où de nombreuses tours d’observation ont été construites le long de la rivière.

***

Une forêt en dehors des murs de Hal est devenue célèbre. On pourrait presque la considérer comme un nouveau lieu de pèlerinage. La Vierge Noire n’a qu’à aller se rhabiller.

Les bois à l’est de Hal, connus sous le nom de Hallerbos, sont tapissés de fleurs bleues qui fleurissent chaque printemps sur ses pentes boisées. Encore récemment, les jacinthes des bois n’étaient que localement connues. Mais les gens ont commencé à poster des photos sur Instagram et TikTok de la magnifique «Forêt bleue». C’est ainsi que le Hallerbos est devenu un lieu incontournable, figurant dans les palmarès des lieux à voir au moins une fois dans sa vie.

Hal est connue comme la Hyacintenstad, la ville des jacinthes. Les fleurs qui poussent sont des jacinthes sauvages et non pas des jacinthes des bois.

Chaque année, Hal organise un festival de jacinthes pendant la courte période d’éclosion des fleurs, lorsque le sol est assez chaud, mais avant que les arbres n’empêchent la lumière de passer. Même les poubelles de la ville sont enjolivées de photos des bois fleuris.

Mais il y a un problème. Les voitures entravent le passage dans les ruelles étroites menant au bois, car des milliers de visiteurs veulent prendre la photo parfaite pour Instagram. Certains aiment poser au milieu d’un océan de fleurs bleues, ce qui entraîne la mort de jolies jacinthes. La ville a délimité une route pour les vélos au départ de la gare. L’objectif est de canaliser la foule. La ville organise aussi des navettes gratuites les week-ends.

L’année passée, j’ai décidé de louer un vélo à la gare. C’était un trajet qui suit le système des réseaux points-nœuds. La route commençait au no 65, puis suivait le no 53, et le 50. Mais, je n’avais pas anticipé les nombreuses pentes abruptes tout au long du trajet. Un vélo électrique aurait été d’une grande aide. Quoi qu’il en soit, j’ai tout de même réussi à atteindre les bois.

Les jacinthes ne sont pas immédiatement visibles. Elles fleurissent au fond des bois, sur des collines réchauffées par le soleil. J’ai emprunté un chemin tranquille, et c’est là que j’ai découvert l’étendue bleue semblable à une peintre impressionniste qui recouvrait toute la forêt. C’est, je dois l’admettre, une chose qu’il faut voir au moins une fois dans sa vie. Mais si possible lorsque les hordes de touristes n’ont pas encore débarqué.

Je suis ensuite retourné à Hal via des ruelles plus calmes. Il me restait une dernière chose à faire avant de partir, une autre sorte de pèlerinage. Les amateurs de bière viennent dans la région pour visiter les célèbres brasseries produisant la gueuze dans les villages de Pajottenland. Ils essaient souvent de se désaltérer dans le café, à 15 kilomètres de Hal, réputé meilleur bar au monde. Nommé In de Verzekering Tegen de Grote Dorst  (Dans l’Assurance contre la Grande soif), le café ouvre les dimanches et jours fériés, et parfois après des funérailles.

Les férus de bière peuvent visiter une des brasseries de gueuze en se rendant à la brasserie Boon à Hal (qui dispose d’un centre d’accueil) et à la microbrasserie Den Herberg à Buizingen. Ils peuvent également visiter le musée d’histoire locale Den AST, situé dans une ancienne malterie, pour en apprendre davantage sur le processus de maltage.

La visite sur le thème de la gueuze pourrait prendre fin sur la Grote Markt, la Grand-Place de Hal dans un des cafés traditionnels. Peut-être dans le café Den Obelix, où il y a une vieille pancarte en forme de bière proposant de la gueuze Boon brassée dans des brasseries traditionnelles. Le menu propose plus de 80 sortes de bières, dont une grande quantité de gueuzes locales et introuvables ailleurs. Je vous suggère de goûter la gueuze Boon, mais vous pourriez ne pas l’apprécier si vous n’en avez jamais goûté. Cette bière a un goût acide, mais prenez une autre gorgée et vous pourriez être séduit. Après tout, elle est délicieuse.

J’ai contemplé la basilique une dernière fois avant de quitter Hal. Plusieurs nouveaux magasins et cafés ont ouvert leurs portes autour de l’église. Par exemple, un marchand de vélo, et un café plutôt sympa. La ville encourage les jeunes à créer leur propre entreprise. Ils apportent une bouffée d’air frais à ce centre historique. Mais qu’en est-il de ces magasins abandonnés qui vendaient des statues de la Vierge aux pèlerins?

Ils sont sûrement occupés, me suis-je dit. Une plaque était accrochée au mur d’un bâtiment vide, qui était autrefois une auberge appelée Den Hert, Le Cerf. Il y a beaucoup de choses à dire. C’est ici que le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, est mort le 27 avril 1404.

Le duc est tombé malade à Bruxelles. Il voulait retourner le plus vite possible auprès de son épouse, Marguerite de Male, à Arras. Mais sa maladie a empiré pendant le trajet et il s’est arrêté à Hal pour prier la Vierge Noire. Cela ne l’a pas sauvé et il s’est éteint à Den Hert.

J’ai ensuite remarqué qu’il y avait un petit panneau sur la porte d’entrée à côté de Den Hert: Halleluia, rien de plus. J’ai dû faire des recherches en ligne pour avoir plus d’explications. Il semble que la paroisse locale a racheté Den Hert et l’immeuble adjacent. Le projet est de créer un centre contemporain pour les pèlerins qui ouvrira ses portes en 2027. Les visiteurs peuvent s’y retrouver, voire y passer la nuit. Le nom est parfait: Halleluia.

Je me réjouis, les pèlerins sont de retour à Hal.

Site web de Visit Halle

Derek Blyth

Derek Blyth

journaliste

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