Société
«Tourists, go home !» Le revers du surtourisme
Inopinément, ils surgirent aussi en Flandre et aux Pays-Bas: les slogans furieux à la craie et en graffiti, sur des affiches et des banderoles, et même sur des T-shirts. En des termes on ne peut plus clairs, ils engageaient les touristes à boucler leurs valises et à rentrer chez eux. Le tourisme semble de plus en plus souvent être un fléau plutôt qu’ une bénédiction.
Certes, le problème n’est pas aussi massif qu’à Barcelone, Venise ou Dubrovnik. Là, les vacanciers sont depuis longtemps déjà les têtes de Turc de groupes d’action, de manifestants et de décideurs politiques remontés qui souhaitent voir la Horde d’or plier bagage aussi vite que possible. Cependant, on ne peut pas nier que des villes comme Amsterdam, Bruges, Maastricht et nombre d’autres lieux gémissent sous la pression du tourisme de masse. Les chiffres crèvent les yeux. En 2018, le tourisme à Bruges a établi un nouveau record à 8,3 millions de visiteurs, tandis qu’Amsterdam fonçait vers les 16,9 millions de nuitées. Ainsi, leurs taux de croissance sont respectivement de 11,9% et 6,8% par rapport à 2017. Et la fin de la courbe ascendante est loin d’être en vue.
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