Vive le Gueux!… Survol de l'histoire du protestantisme en Belgique
(Robert Hugh Boudin) Septentrion - 1980, nº 1, pp. 5-14
A l'époque de la Réforme, les Provinces du sud des Pays-Bas comptaient autant de protestants que celles du nord. La sauvage répression des occupants espagnols entraîna la dispersion des protestants. Beaucoup s'enfuirent au nord, ceux qui restèrent furent traqués et exterminés. Le traité de Westphalie (1646) mit fin aux poursuites mais sans proclamer la liberté de culte, laquelle ne fut établie qu'en 1781, sous Joseph II, par l'Édit de Tolérance. Depuis, l'Église protestante de Belgique n'a fait que progresser. Elle connut une grande expansion sous le règne du protestant néerlandais Guillaume Ier. La constitution de la Belgique indépendante mentionne expressément la liberté de culte. De plus, Léopold 1er était protestant. Dans le courant du 19e et 20e siècle, trois Églises protestants différentes se développèrent en Belgique: l'Église protestante, l'Église réformée et les Églises gereformeerd" (calvinistes orthodoxes). En 1978, elles ont fusionné pour constituer "l'Église protestante unie de Belgique". Dans le même temps elles ont œuvré dans le sens d'un dialogue œcuménique avec l'Église catholique. Le couronnement de l'action de l'Église protestante de Belgique a été la création à Bruxelles, en 1963, de la Faculté de théologie protestante."
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